Vivre du portrait au XVIIIe siècle : Louis Tocqué (1696-1772)

Entretien avec Clotilde Euzennat, archiviste paléographe (prom. 2024), auteure d’une thèse d’École des chartes intitulée Vivre du portrait au XVIIIe siècle. Louis Tocqué (1696-1772), peintre du roi. Son travail a été dirigé par Mme Christine Gouzi, professeure en histoire de l’art moderne à Sorbonne Université, et M. Guillaume Fonkenell, conservateur en chef du patrimoine au château d’Ecouen, musée national de la Renaissance. Propos recueillis par Giulia Ceccarelli, élève archiviste paléographe en quatrième année.1

Comment as-tu abouti au choix de ce sujet ?

Au tout début, je m’intéressais aux relations diplomatiques franco-russes au XVIIIe siècle, avec l’idée de traiter un sujet en histoire moderne. En parallèle, j’avais également un intérêt pour l’histoire de l’art, par exemple pour Élisabeth Vigée Le Brun qui a passé quelques temps à la cour de Saint-Pétersbourg. Au fil des conversations avec des conservateurs et chercheurs qui avaient déjà travaillé sur les artistes étrangers de cette cour, le nom du portraitiste Louis Tocqué est apparu. Cela m’a donné envie d’approfondir l’étude de la circulation des artistes français dans les cours européennes, d’autant que j’avais déjà une appétence pour le genre du portrait. Cependant, peu de temps après avoir défini ce sujet, la situation géopolitique a changé et l’accès aux archives russes devenait plus complexe. Aussi me suis-je concentrée sur les archives parisiennes concernant Louis Tocqué, d’abord par contrainte, puis par goût, car j’ai découvert la mine d’or que constitue le minutier central des notaires de Paris, où se trouvent un grand nombre d’acte notariés concernant Tocqué.

Quel était l’état de l’historiographie quand tu as commencé à travailler sur le sujet ?

Mon sujet était un peu particulier. La monographie en histoire de l’art a été largement remise en question depuis les années 1970, en partie parce qu’elle peut devenir une histoire fantasmée du génie artistique et des grands hommes. Par ailleurs, Louis Tocqué excellait dans le portrait, un genre longtemps négligé par l’Académie Royale comme par certains historiens de l’art, car considéré comme répétitif, voire rébarbatif. Il me semblait néanmoins intéressant de consacrer mon travail de thèse au peintre Louis Tocqué, dans une étude transversale prenant en compte sa carrière comme sa clientèle, son voisinage, la fabrique et la fortune du portrait. Je voulais travailler sur le métier de portraitiste au XVIIIe siècle. C’est ce qui faisait, à mon sens, l’intérêt d’une monographie en histoire de l’art : retracer la carrière d’un artiste, mais aussi le contexte dans lequel il s’inscrit et dont il est le témoin privilégié.

Dès la mort de Tocqué en 1772, quelques biographies ont été publiées. Mais ce n’est vraiment qu’à la fin du XIXe siècle que son nom refait surface, en partie grâce au legs du docteur Louis La Caze au musée du Louvre. Parmi les tableaux qui rejoignent le musée se trouve le portrait énigmatique d’une femme tenant une brochure. L’historien de l’art Paul Mantz s’intéresse aux portraitistes du XVIIIe siècle et publie un article sur Louis Tocqué dans la Gazette des Beaux-arts, en se demandant si l’on ne pouvait pas le lui attribuer. Même si le tableau est actuellement attribué au peintre Guillaume Voiriot, cette redécouverte initie un nouveau cycle de recherches. En 1929, Arnaud Doria est le premier à publier une étude poussée de la carrière de Tocqué et surtout un « catalogue critique » de son œuvre peint, en s’appuyant notamment sur la sous-série O1 des Archives nationales.

Portrait de femme tenant une brochure
Attribué à Guillaume Voiriot, Portrait de femme tenant une brochure, huile sur toile, H. 80 ; L. 65, seconde moitié du XVIIIe siècle, Paris, musée du Louvre, MI 1132. Crédits : 2010 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / Franck Raux.

Pourquoi revenir à ce sujet maintenant ?

L’ouvrage d’Arnaud Doria ne fut publié qu’un an après la loi de 1928 relative au minutier central des notaires de Paris, aussi n’avait-il pas pu exploiter les archives notariées concernant Tocqué – à l’exception de son contrat de mariage. L’inventaire après décès de Tocqué recense tous les papiers retrouvés dans son appartement en 1772, avec la date et parfois le numéro des actes notariés. Cela a permis de remonter le fil des archives et de retrouver un grand nombre d’actes, et a ouvert la voie à une étude sociale de Louis Tocqué et de son métier de portraitiste, ce qui n’avait encore jamais été réalisé. D’autre part, les dossiers d’œuvre et de restaurations contenaient des informations très détaillées qui permettaient une étude matérielle des œuvres de Tocqué, et de compléter ainsi la connaissance de son travail.

Quelles sont tes sources principales pour ta thèse ? Comment les as-tu exploitées ?

Mes sources se divisent en trois grands ensembles, qui ont permis d’étudier la carrière parisienne de Louis Tocqué, puis ses voyages en Russie et au Danemark, et enfin son œuvre peint et dessiné. Tout d’abord, il y a un grand nombre d’actes inédits que j’ai trouvés dans une quarantaine d’études du minutier central des notaires parisiens. Il s’agit de contrats de mariage, des constitutions de rentes, et d’autres documents financiers liés à Louis Tocqué, des sources parfois arides mais extrêmement riches. J’ai aussi exploré la sous-série O1 et surtout la série Y des Archives nationales, où j’ai trouvé des comptes rendus d’assemblées de famille, notamment au moment du décès du père de Louis Tocqué, lorsque ce dernier n’avait que 13 ans. Ces documents sont complètement inédits.

Ensuite, j’ai utilisé les fonds de correspondance politique conservés aux Archives diplomatiques de La Courneuve. J’ai également consulté la correspondance inédite du chevalier Douglas, chargé d’affaire de France à Saint-Pétersbourg, conservée à la Bibliothèque nationale de France. La Bibliothèque royale du Danemark et les archives de Copenhague détenaient également des correspondances très utiles pour mon travail.

Enfin, j’ai travaillé avec les dossiers de restauration des musées, qui apportent beaucoup de données sur l’historique des œuvres. Ces dossiers m’ont permis de remonter le fil des provenances et d’établir un catalogue scientifique des peintures et des dessins de Tocqué. Grâce à ces sources, j’espère apporter une vision générale, à la fois sociale et matérielle, de l’œuvre de Tocqué et de son parcours.

Les sources sont-elles toutes regroupées dans un seul fonds ? Tocqué a-t-il légué une collection d’œuvres à une institution ou tout a été vendu ?

Non, les sources ne sont pas regroupées en un seul fonds, mais éparpillées entre plusieurs institutions. Ce qui est intéressant – et aussi compliqué –, c’est que les œuvres de Tocqué, qui a peint exclusivement des portraits, se sont souvent retrouvées dispersées au sein des familles des modèles, transmises de générations en générations. Dès lors, les inventaires après décès constituent une ressource précieuse pour les retrouver. Ils attestent de l’existence de toiles aujourd’hui perdues. Ils permettent aussi d’attribuer des œuvres incertaines. C’est le cas d’un portrait de Jean-Marc Nattier, beau-père de Tocqué, une toile inachevée et longtemps non attribuée, conservée au Metropolitan Museum. Le tableau est bien cité et décrit chez le ménage Tocqué, ce qui confirme son attribution à Louis Tocqué.

Portrait de Jean-Marc Nattier (1685-1766)
Louis Tocqué, Portrait de Jean-Marc Nattier (1685-1766), huile sur toile, H. 77,5 ; L. 59,1, vers 1739, New York, Metropolitan Museum of Art, inventaire 55.205.1. Crédits : The Metropolitan Museum of Art, domaine public.

Comment as-tu utilisé le corpus iconographique de Tocqué ?

J’ai voulu mener une étude sociale du métier de portraitiste, en faisant dialoguer les sources écrites, en particulier les actes notariés, avec les tableaux et les dessins de Louis Tocqué. Les portraits de Tocqué forment un ensemble représentatif des personnalités de son temps, il s’agit d’un échantillon de la société parisienne, pétersbourgeoise et danoise au milieu du XVIIIe siècle. A travers les choix iconographiques et la provenance des tableaux, ceux-ci deviennent un miroir de la société de l’époque, une société en pleine mutation, quelques années avant la Révolution. La deuxième partie de mon étude porte spécifiquement sur le choix du portrait et la théorie qui l’accompagne. Louis Tocqué a été le premier à prononcer un discours sur la théorie du portrait à l’Académie royale. Il était essentiel de confronter la théorie du portrait qu’il élabore avec les œuvres authentifiées que j’ai recensées.

Le catalogue m’a aussi permis de reconstituer les méthodes de travail de Tocqué. Pour la famille royale, Tocqué se déplace pour peindre la tête, avant le compléter le reste du portrait dans son atelier. Les dossiers de restauration du portrait du jeune Dauphin, exposé au Salon de 1739, révèlent l’existence d’une tête peinte en amont, probablement lors d’une séance de pose, puis marouflée sur la toile. En revanche, les autres modèles viennent poser directement dans l’atelier de Tocqué, où il met à leur disposition des tenues et des accessoires.

Le Dauphin Louis de France
Louis Tocqué, Le Dauphin Louis de France (1729-1765), fils de Louis XV, dans son cabinet d’étude, huile sur toile ; H. 196 ; L. 146, 1739, Paris, musée du Louvre, INV 8174 ; MR 1634. Crédits : 2016 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / Adrien Didierjean.

A l’étude des portraits peints s’est jointe celle des dessins préparatoires et des rares esquisses peintes. Ces œuvres révèlent le processus de création de Louis Tocqué et témoignent de l’importance symbolique du portrait à cette époque. Contrairement à Hyacinthe Rigaud, qui a laissé des dessins très finis et précis, on ne connaît aucun dessin vraiment abouti de Tocqué, qui préfère esquisser les silhouettes au brouillon et fixer rapidement les principaux éléments de la composition, avant de commencer sa toile. Dans ses dessins, Tocqué capture l’essentiel des ombres et des formes, avec une approche très picturale. Il se concentre souvent sur des détails spécifiques, comme les mains, pour une mise en peinture rapide. Aucun catalogue des dessins de Tocqué n’existait, aussi me suis-je attelée à la tâche.

Enfin, les portraits sont parfois interprétés à la gravure, et répliqués, par Tocqué lui-même ou par des membres de son atelier – sur ce point les sources sont trop lacunaires pour déterminer avec certitude l’organisation de son atelier.

Main d’homme, posée sur un meuble
Louis Tocqué, Main d’homme, posée sur un meuble, H. 22,7 ; L. 27, trois crayons sur papier beige, vers 1737, Paris, musée du Louvre, INV 33129, Recto. Crédits : GrandPalaisRmn / Thierry Ollivier.

Qu’est-ce que cela impliquait d’être “peintre du roi” et portraitiste ? Quelle était la perception de la carrière de portraitiste à l’époque ?

Il s’agit d’un titre : sont peintres du roi tous les artistes reçus à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture. Mais les portraitistes sont rares dans cette assemblée. Jean-Marc Nattier, bien connu pour ses portraits, fut reçu en qualité de peintre d’histoire. C’était aussi le cas de Largillierre. Louis Tocqué est reçu comme peintre de portrait, et ne devient jamais plus que “conseiller de l’Académie”, probablement le plus haut titre qu’un portraitiste pouvait obtenir à l’époque. C’était une reconnaissance notable, d’autant que le portrait était souvent perçu de manière ambivalente. Alors qu’il est de plus en plus apprécié par la société, le critique La Font de Saint-Yenne reproche l’amour-propre qui conduit certaines femmes à demander des portraits, qui deviennent « des miroirs d’elles-mêmes d’autant plus enchanteurs qu’ils sont moins vrais »2. Dans le discours académique, le portrait est aussi considéré comme un genre mineur et moins savant que la peinture d’histoire.

Comment pouvait-on vivre d’une production exclusive de portraits à cette période ?

Beaucoup de peintres se mettent au portrait : même si ce n’est pas leur spécialité initiale, c’est sans doute l’un des genres picturaux les plus rentables au XVIIIe siècle. Les commandes ne se tarissent pas : le catalogue raisonné et le dépouillement des archives laisse entendre que Tocqué pouvait produire environ un tableau tous les deux mois. La question de la rentabilité du métier de portraitiste dépend beaucoup du type de commande et des clients. Par exemple, un portrait à mi-genou mesurant environ 80 par 60 cm valait 50 louis en 1741, comme l’atteste la correspondance du suédois Carl Gustav Tessin. Mais les prix variaient considérablement. Pour un portrait en pied de Marie Leszczynska, reine de France, Tocqué aurait reçu 9 000 livres : certaines commandes prestigieuses sont nettement plus lucratives. Le prix d’un portrait pouvait aussi dépendre des détails spécifiques, comme la représentation des mains, qui n’était pas toujours incluse dans les commandes « standards ».

Portrait de Carl Gustav Tessin
Louis Tocqué, Portrait de Carl Gustav Tessin, huile sur toile, H. 80,5 ; L. 64,5, 1741, Stockholm, Nationalmuseum. Crédits : Cecilia Heisser / Nationalmuseum, domaine public.

Vers la fin de sa carrière, Tocqué atteint une certaine fortune, notamment grâce aux commandes internationales de la cour de Saint-Pétersbourg, où il remplace Louis Caravaque, comme portraitiste de la tsarine, entre 1756 et 1758, puis à la cour de Copenhague. D’après les correspondances de l’époque, on peut calculer que Tocqué aurait gagné environ 135 000 livres lors de ses voyages en Russie et au Danemark, une somme colossale à l’époque – à titre de comparaison, on sait qu’il payait 700 livres de loyer annuel pour sa maison de villégiature au Grand Charonne. Bien qu’il ait cessé de peindre dans les années 1760, peut-être en raison de problèmes de santé, voire de dépression, Tocqué vivait confortablement jusqu’à son décès, en 1772. Il possède un appartement bien meublé, une garde-robe à la mode, des objets d’art, une bibliothèque soignée. Le portrait a pu être considéré comme un genre mineur ou déprécié ; il offrait néanmoins aux artistes un moyen de vivre aisément, voire de se constituer une fortune.

Tocqué, en particulier, jouissait d’une excellente réputation. Il échappe aux critiques parfois implacables lors des Salons, probablement parce qu’il s’efforce de représenter ses sujets avec un réalisme rigoureux, sans chercher à flatter ni à embellir. Son style, empreint de sincérité, était apprécié, et lui a permis de rester en vogue.

Quelles ont été les principales difficultés dans l’exploitation de tes sources ?

Les inventaires après décès sont une ressource clé, mais ils sont souvent incomplets ou aussi lacunaires, ce qui rend difficile la reconstitution de l’historique complet d’un tableau. En réalité, rares sont les tableaux clairement décrits dans ce type de document. Les portraits sont très répandus dans les intérieurs parisiens. Lorsqu’on les mentionne dans les inventaires, c’est plutôt parmi les meubles que les œuvres d’art. Par ailleurs, pour Tocqué, artiste parisien, les archives sont d’autant plus complexes que beaucoup ont été perdues, notamment celles liées à son état civil, brulées lors de la Commune de Paris. Le « fichier Laborde », conservé à la Bibliothèque nationale de France, livre bien de précieuses informations sur l’état civil des artistes parisiens, mais Tocqué n’y figure pas. Les sources notariales sont aussi parfois difficiles à exploiter en raison de leur densité : il reste certainement encore beaucoup de documents à retrouver sur Louis Tocqué. Enfin, les archives conservées en Russie restent à étudier et pourraient contenir des informations précieuses.

Quelles sont les principales conclusions et apports de ton travail ?

J’espère que cette étude permettra de mieux comprendre le milieu des portraitistes au XVIIIe siècle, notamment grâce à l’exploration du cadre de vie et des conditions de travail de Louis Tocqué. À travers son cas particulier, j’ai pu mieux cerner non seulement l’atelier du peintre, mais aussi la fonction sociale des portraits à cette époque, qu’ils soient conservés dans des collections particulières ou des institutions publiques.

L’un des principaux apports de mon travail est aussi, peut-être, la réévaluation de la circulation des artistes français à l’étranger, un phénomène perçu depuis les travaux de Louis Réau, au début du XXe siècle, comme une expansion de l’art français, et que les historiens s’attachent de plus en plus à nuancer. Tocqué a interagi avec des artistes de diverses nationalités et son style a évolué au contact des artistes et des commanditaires étrangers. Ses portraits ont progressivement adopté des palettes plus froides et des compositions plus sobres – sur les portraits des hauts dignitaires russes ou ceux de la famille royale danoise, notamment. Cette évolution témoigne des apports des artistes étrangers sur Tocqué, en particulier des peintres russes et danois.

Aimerais-tu poursuivre tes recherches avec un doctorat ?

J’aimerais beaucoup élargir mes recherches dans le cadre d’un doctorat. Il reste encore beaucoup à découvrir, en particulier concernant la période que Tocqué a passée en Russie. Poursuivre mon travail sur le portrait au XVIIIe siècle serait la continuité naturelle de mes travaux actuels – en élargissant peut-être le sujet à d’autres médiums, aux portraits gravés et sculptés par exemple. L’idéal serait aussi de pouvoir reprendre ce travail et publier un catalogue raisonné de l’œuvre de Louis Tocqué.

En 1930, Arnaud Doria avait organisé une exposition sur quatre portraitistes, dont Tocqué, à la Fédération des artistes français. Il continue à étudier ce sujet jusqu’aux années 1950, et je souhaiterais m’inscrire dans cette continuité. Un colloque sur le portrait en Europe au XVIIIe siècle en mars 2024 souligne l’intérêt croissant pour ce genre et offre un contexte stimulant pour approfondir mes recherches.

Bibliographie indicative

  • ARNOULT (Dominique d’), Jean-Baptiste Perronneau, ca. 1715-1783, un portraitiste dans l’Europe des Lumières, Paris, 2014.
  • DORIA (Arnaud), Louis Tocqué. Biographie et catalogue critique, Paris, 1929.
  • Exposition de quatre portraitistes français du XVIIIe siècle : Aved, Danloux, Drouais, Tocqué, dir. Arnauld Doria (cat. exp., Paris, Fédération française des artistes), Paris, 1930.
  • James-Sarazin (Ariane), Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Dijon, 2016.
  • Johann Georg Wille (1715-1808) et son milieu : un réseau européen de l’art au XVIIIe siècle, dir. Elisabeth Décultot, Michel Espagne et François-René Martin, Paris, 2009.
  • Kirchner (Thomas), Heurs et malheurs du portrait dans la France du XVIIe siècle, Paris, 2022.
  • Kjær (Ulla), Fransk elegance og dansk snilde : fransk-danske kunstforbindelser I den danske enevaeldes tid, Odense, 2017.
  • Kanzenbach (Annette), Der Bildhauer im Porträt. Darstellungstraditionen im Künstlerbildnis vom 16. Bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts, Munich, 2007.
  • Nicoud (Guillaume), « Marigny et la Russie », dans Le Siècle des Lumières, Académie des Sciences de Russie, Moscou, Naouka, t. VI, 2018, p. 236-260.
  • Portrait publics, portraits privés, 1770-1830, dir. Sébastien Allard, Amar Arrada, Malcolm Baker et al. (cat. exp., Paris, Galerie nationales du Grand Palais / Londres, The Royal Academy of Arts / New-York, The Solomon R. Guggenheim Museum), Paris, 2006.
  • Portraits en majesté, dir. Dominique Brême et Ariane James-Sarazin (cat. exp., Perpignan, musée d’art Hyacinthe Rigaud), Perpignan, 2021.
  • Schnapper (Antoine), Le métier de peintre au Grand Siècle, Paris, 2004.
  • Schneider (Marlen), Belle comme Vénus : le portrait historié entre Grand Siècle et Lumières, Paris, 2020.
  • Visages du Grand Siècle, dir. Emmanuel Coquery et al. (cat. exp., Nantes, musée des Beaux-arts / Toulouse, musée des Augustins), Paris, 1997.
  • Williams (Hannah), Académie royale. A history in portraits, Farnham, 2015.

Les positions des thèses d’école des chartes soutenues en 2024 sont consultables au format papier, en attendant leur publication en ligne au courant de l’année 2025. Le dépôt des thèses et leur diffusion, en format électronique ou papier, se fait à la discrétion de leurs auteurs·ices.

  1. Image mise en avant : Louis Tocqué, Portrait de Louis Galloche (1670-1761), peintre, huile sur toile, H. 130 ; L. 98, 1734, Paris, musée du Louvre, INV 8168 (détail). Crédits : 2012 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda. []
  2. Etienne La Font de Saint-Yenne, Réflexions sur quelques causes de l’état présent de la peinture en France, La Haye, 1747, p. 52. []

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Giulia Ceccarelli (6 décembre 2024). Vivre du portrait au XVIIIe siècle : Louis Tocqué (1696-1772). Chroniques chartistes. Consulté le 28 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12uww


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